Eaux plates et calmes des étangs, tel l’eldorado de vies bouleversées à la recherche d’une terre d’accueil !
D’abord celles des Espagnols, exilés du Franquisme, qui de Navarre, d’Aragon et de Castille « remontent » vers le Sud d’une France qu’ils ne connaissent pas.
On dit que la vigne a besoin de bras, comme les champs et les jardins cultivés du pays melgorien. Ils s’arrêtent à Pérols et la plupart y demeurent.
Plus tard, celles des exilés d’Alger ou Constantine, Pieds-Noirs ou Harkis, quittant leurs pays d’orangers, pour trouver par défaut quelques charmes à Pérols et à ses habitants.