La première église connue dans l’histoire de Pérols était située en face de la Mairie. Mais c’est en 1865, que l’on entreprend de reconstruire l’Église et de l’agrandir. Toutefois, à cause de la guerre de 1870 et de la crise viticole, la flèche du clocher ne fut pas lancée comme prévu. Son édification fut donc arrêtée et remplacée par un toit de tuiles à quatre pentes.
L’église porte aujourd’hui le nom de Saint Sixte, pape grec. A l’origine et comme de nombreux clochers, elle fut baptisée Saint-Sauveur. Vers le 15e ou 16e siècle, le pape exigeât que toutes les églises dites "mineures" soit renommées. Sixte II a été retenu comme Saint Patron de Pérols car il est fêté dans le calendrier chrétien, le lendemain de la Saint-Sauveur, le 7 août, date correspondant à la fête de Pérols. C’est la raison pour laquelle son effigie figure dans les anciennes armoiries de Pérols et sur le fronton de la Mairie.Les légendes veulent que Sixte II ait christianisé la ville, une histoire au combien farfelue sachant que Sixte II fut pape moins d’un an du 30 août 257 à sa décapitation le 6 août 258. De plus, les premiers textes faisant référence à Pérols datent des années 900, ce qui réduit implacablement cette thèse à néant.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le 16 juin 1945, une statue de la Vierge en ciment armé, fut hissée au faîte du clocher, gage de reconnaissance d’une population envers la bienveillante protection de la Vierge, lors des bombardements de l’aérodrome, bien qu’une bombe soit hélas tombée sur le village. Cette statue a été rénovée en 1985 et Monseigneur Boffet, alors Évêque de Montpellier, l’a bénie.
Située dans la plus ancienne partie de la ville (XVIIe siècle), la chapelle des Pénitents a été bâtie en 1633. Bien qu’affectée au culte jusqu’en 1943, elle n’a jamais été église paroissiale. Plus surprenant, elle aurait été utilisée un temps comme café. On y enseigne aujourd’hui le catéchisme.
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L’église de Pérols a connu de nombreuses péripéties
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